Festival international de cinéma de vues d’Afrique : faire briller l’Afrique et les Caraïbes à travers le cinéma et la culture

Un festival permettant d’aller à la rencontre de l’autre et de faire connaître les talents des communautés noires.

Montréal, le 12 avril 2024

Cherchant à faire briller l’Afrique et les Caraïbes à travers la culture à présenter le meilleur du cinéma africain et caraïbéen, l’ancien journaliste, Ousseynou Diop, a cofondé le festival international de cinéma de vues d’Afrique. Ayant lieu pendant dix ou onze jours au mois d’avril à Montréal, le 40e festival organisé par les Cinémas Guzzo et présenté par Quebecor, débutera mercredi et se tiendra du 11 au 21 avril.

Avec 11 films dont le film d’ouverture, Marabout Chéri, qui sera visionné le 11 avril et pour célébrer sa victoire à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), c’est la Côte d’Ivoire qui est au cœur du festival cette année.

La projection des 140 films de différentes catégories et issus de 43 pays se fera dans les salles de cinéma Guzzo Marché 18. Elle s’accompagnera d’une panoplie d’activités telles que : un ciné-concert, des prestations d’artistes, une journée de commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda s’accompagnant de témoignages poignants est également prévue pour soutenir les survivants.

Des panels de discussion, un colloque pour célébrer la Journée de la Terre et une remise de prix seront aussi au rendez-vous.

Je suis parce que nous sommes

« Ce festival c’est également notre rayonnement et la représentation de ce que nous sommes à travers le septième art au niveau national et international», souligne la directrice générale, Géraldine Lechêne.

La directrice générale de Vues d’Afrique, Géraldine Lechêne. Photo : Sou Bonin

« Depuis le génocide, pour ne pas oublier, on fait un devoir de mémoire. Ça dépeint bien la communauté Vues d’Afrique et ce que nous aimons faire : rassembler les gens pour qu’ils puissent vivre des moments mémorables, vivifiants et inspirants », nomme-t-elle.

Inexistant à ses débuts et ayant connu une période de découverte réservée à la population québécoise, le cinéma africain et antillais a depuis lors beaucoup gagné en popularité.

« Dès la fin de mes études universitaires, j’ai décidé de joindre mon père et de lutter quotidiennement pour nous représenter, nous mettre en avant et permettre à notre cinéma d’exister », relate Géraldine Lechêne.

La beauté du numérique

Madame Lechêne nous rappelle que l’évolution du numérique a révolutionné l’industrie et l’expérience cinématographique.

Pour elle, « raconter un film, c’est plus que raconter une histoire. C’est également la vivre et de la transmettre pour que les gens s’en imprègnent. Alors que le numérique rend les gens individuels, le cinéma est quant à lui grandiose et unifie autrement ».

L’humour à l’africaine : un art rassembleur

Jeudi soir, le film Marabout Chéri, a été présenté en ouverture du festival. La directrice générale le recommande à toute personne curieuse d’en apprendre davantage sur les communautés noires et qui aime bien rire. Il relate l’histoire d’un couple Richard et Rosa Diallo semblant battre de l’aile qui mène une vie de luxe grâce à leur entreprise, mais lorsque leur société fait l’objet d’un audit financier en raison d’abus de biens sociaux, Rose fait appel à un marabout pour se tirer d’affaire et raviver leur flamme. Rapidement, les Diallo se rendent compte qu’il s’agit d’une escroquerie et planifie de le prendre à son propre jeu.

Cette comédie africaine illustre bien la mission du festival international de cinéma de vues d’Afrique : rassembler les cultures et présenter le meilleur du cinéma africain et antillais.



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