La maison d’Haïti a célèbré en grande pompe la journée internationale de la femme à la maison du citoyen .
Par Paul-Alexis François
À l’occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars 2014, cinq femmes engagées à la maison d’Haïti ont donné rendez-vous à la population du quartier Saint-Michel et des envions au 7501 rue François Perreault, pr;s du boule vard St Michel, en vue de célébrer cette journée avec des conférences, de la danse, de la musique et un repas chaud. L’ambiance était survoltée. L’animation de madame Maggie Métellus était très réussie.
Outre madame Métellus, on voit sur la photo que j’ai prise ce soir là, madame Marjotie Villefranche, présidente du C.a. de la table de concertation Vivre St michel en Santé et directrice de la Maison d’Haiti que je considère comme une femme exceptionnele dans l’arrondissement pour son implication communautaire qui remonte au temps oz on se rencontrait sur les tables de concertation des organismes communautaires de Montréal, début des années 80. L’une de cex rencontres a eu lieu lors d’une réunion de responsables de projets organisée par le gouvernement du canada dans le cadre d’un programme pour faciliter l’apprentissage du français par les immigrants en 1989.
Lors de cet événement, on parla abondamment des grandes femmes engagées dans lesprogrès sociaux en Haiti et à Montréal qui ont disparu, lors du tremblement de terre historique du 12 janvier 2010 en Haiti. Leurs photos étaient exposées sur un hôtel improvisé avec autant de bougies allumées qu’il y avait de photos de disparues. On souligna la présence dans la salle de grande dames d’origine haitienne et de descendance européenne qui ont millité à côté d’elles pour la défense des droits des femmes. J’ai particulièerement apprécié l’intervention de madame marjorie Villefranche qui a raconté comment elle ss’était tenue debout pour défendre les gens de St Michel qui protestaient devant l’hôtel de ville de Montréal. Elle avait pris son courage à deux mains pour entrer dans la salle à la demande des gens de St Michel pour confronter les élus de la ville très majoritairement masculins et leur rappeler qu’elle n’était pas seule et qu’il y avait des centaines de femmes avec elles devant l’hôtel de Ville et qu’il y avait des milliers d’autres, devant leurs écrans de télévisions, à la maison. J’ai alors frisonné. J’ai senti que les lwas rasinn dAfrik Ginen évoqués par Samba au début de l’événement, applaudissaient à tout rompre.
Rara Soley enchaîna par la suite avec une musique entraînante. Toute l’assistance se mit à chanter et à danser avec les Ezilis, Danmbala, Legba, Ogou et la Triye c’est à dire et les innombrables autres. C’était surréaliste.
Des jeunes québécoises d’origine haitienne vinrent par la suite soit déclamer des poèmes, soit danser, seule ou en groupe, des dances traditionnelles haitiennes en costumes traditionnels, pour la plus grande joie de tous.
La nourriture préparée par l’équipe de bénévoles de madame Dauphin était délicieuse. Je me suis offert deux plats de plats typiquement haitiens: Griyo, bannann peze, di ri Kole. Ensuite, je me suis rafraîchi avec une bonne boisson gazeuse bien de chez nous: Kola lakay accompagné de pistache griye marinad ak akra. C’était, comme on dit en bon ayisyen, koupe dwet, dyol loulout, c’est à dire, en bon québécois, ‘bon au bout’ en prononçant bien le t à la fin du bout.
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Autres Nouvelles de Maison d’Haiti
Relocalisation de la Maison d’Haïti – Les travaux sont maintenant amorcés !
Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, a procédé à une première pelletée de terre marquant le début officiel des travaux visant la relocalisation de la Maison d’Haïti à Montréal. Cet événement s’est déroulé en présence de la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Mme Kathleen Weil, du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et député de Viau, M. David Heurtel, du maire de l’arrondissement de Villeray—Saint-Michel—Parc-Extension, Mme Anie Samson, du président du conseil municipal et conseiller de Ville du district de Saint-Michel, M. Frantz Benjamin, du président de la Maison d’Haïti à Montréal, M. Wladimir Jeanty, et de la directrice générale de la Maison d’Haïti, Mme Marjorie Villefranche.
Ce projet de relocalisation bénéficie du soutien de la Ville de Montréal, grâce à une aide financière de 2 M$ du gouvernement du Québec accordée dans le cadre de l’Entente Montréal 2025, administrée par le Secrétariat à la région métropolitaine.
« La Ville de Montréal est partenaire de la Maison d’Haïti depuis plusieurs années et est fière de contribuer à cette évolution déterminante. La réalisation de cet important projet pour l’ensemble de la communauté haïtienne de Montréal ne se limite pas uniquement à la construction d’un nouvel immeuble. Par son intégration au coeur du quartier Saint-Michel, ce projet contribuera au changement et à l’amélioration de la qualité de vie des usagers et des résidents. De plus, le choix d’un nouvel emplacement à proximité du site actuel permettra à la Maison d’Haïti de maintenir son ancrage au sein du milieu et de continuer sa mission dans des locaux davantage adéquats », a déclaré le maire de Montréal.
« Le rayonnement et le développement de notre métropole s’affirment chaque jour à travers le dynamisme des Montréalaises et des Montréalais de toutes origines qui l’habitent. Le gouvernement du Québec salue la mobilisation de toutes celles et ceux qui ont soutenu la démarche ayant mené à la relocalisation de la Maison d’Haïti. Véritable repère pour la communauté haïtienne, ce nouveau lieu permettra à une équipe performante et dévouée de poursuivre son importante mission », a fait savoir le ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, M. Robert Poëti.
« La Maison d’Haïti est un partenaire de longue date du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion. Le soutien du gouvernement du Québec traduit toute notre reconnaissance envers l’organisme et ses bénévoles. Ceux-ci relèvent chaque jour un défi essentiel, celui de participer à l’intégration et à la pleine participation de la communauté haïtienne à la société québécoise ainsi qu’au rapprochement interculturel entre les Québécoises et les Québécois de toutes origines », a souligné la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Mme Kathleen Weil.
« Grâce à l’appui du gouvernement du Québec, les intervenants et les bénévoles de la Maison d’Haïti seront en mesure de continuer à jouer un rôle clé auprès des jeunes de Saint-Michel, notamment avec le programme Juste pour Elles, et des membres de la communauté haïtienne de Montréal en favorisant leur intégration à la société québécoise et leur participation active au développement économique et durable de leur quartier », a ajouté le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et député de Viau,
M. David Heurtel.
« Les nouveaux locaux pourront mieux répondre aux besoins grandissants de l’organisme et ainsi maintenir son offre de services au cœur du quartier Saint-Michel. Déjà espace de vie, la nouvelle Maison d’Haïti sera de plus un lieu de développement et de diffusion culturelle, bref, un lieu de référence pour l’ensemble de la communauté montréalaise », a conclu Mme Villefranche.
Les locaux actuels loués par l’organisme n’étant plus en mesure de répondre aux besoins grandissants de la Maison d’Haïti, l’organisme relocalisera ses activités dans un nouvel édifice à construire à l’arrière de celui qu’il occupe présentement, à l’intersection de la 12e Avenue et de l’avenue Émile-Journault. De plus, en devenant propriétaire, la Maison d’Haïti consolidera et pérennisera sa situation financière. Le coût du projet est estimé à 3,2 M$ et comprend l’acquisition d’un terrain appartenant à la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et la construction d’un bâtiment de 9500 pi2 répartis sur deux étages. La Société de développement Angus accompagnera la Maison d’Haïti pour le soutien, le développement et la réalisation du projet.
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http://mensuellemonde.com/2015/10/communique-de-…e-concertation/
Communiqués de Vivre St Michel en santé mobilisation du 3 novembre prochain
autre article
La Maison est débordée
Le journal communautaire le monde a rencontré monsieur Vladimir Jeanty, président du C.A. de la maison d’Haïti ayant pignon sur rue sur le boulevard St Michel au nord de Jarry. Il m’a confié lors de notre rencontre à l’école Louis Joseph Papineau qu’il est arrivé à son poste un jour avant le séisme du 12 janvier 2010. L’organisme recevait alors plus de mille demandes d’aide de la part de citoyens d’origine haïtienne qui voulaient faire venir leurs parents victimes de ce séisme sous la présidence de René Préval qui était à son deuxième mandat. De ce nombre il y avait aussi des personnes amenées ici au Québec en catastrophe par avion militaire ou par hélicoptère par la croix rouge canadienne pour recevoir des traitements appropriés.
Comme en 2010, la maison d’Haïti est débordée. Pourquoi, vous demandez vous. La situation est la suivante. En 2004, le gouvernement fédéral avait décrété un moratoire sur le renvoi des demandeurs d’asile vers Haïti, en raison de la situation instable qu’il jugeait sévir dans ce pays. Depuis le 1er décembre 2014, la situation est jugée stable dans ce pays malgré la terreur que sèment la mission de déstabilisation de l’ONU en Haïti appuyé par la police nationale qui tire sans discrimination sur ceux et celles qui osent se révolter contre la cherté de la vie, la corruption généralisée, la faim endémique pour la majorité de la population surtout les masses Congo, les pieds sales ou empoussiérés des partisans de Jean Bertrand Aristide, lors des manifestations ayant surtout lieu à Port-Au – Prince la capitale. Les personnes qui risquent leur vie pour rejoindre des codes connaissances en Floride ou aux Bahamas pour rejoindre des personnes de leur parenté ou connaissance établies aux États-Unis ou en Floride se compte par milliers. Beaucoup périssent en mer lors de la traversée de la mer des Caraïbes comme leurs ancêtres africains entassés dans des navires comme des sardines il y a 400 ans lors de traversée de l’atlantique enchaînés et constamment menacés par des gardiens au service des personnes assez fortunées pour s’adonner àa la trate des personnes humaines d’Afrique subsaharienne d’où leur nom de négriers que portaient ces hantes de la mort qui ont fait des millions de victimes. Sur des siècles de cette pratique inhumaine. Et barbare. Aujourd’hui, les haïtiens, descendants de ces africains victimes de la traite des humains, ne portent plus de chaînes, ils mettent leur risque vie à risque pour échapper à la répression aveugle de la Minustah, de la police nationale dont ils sont victimes de la part de la Minustah, de la police nationale des trafiquants de drogue , ils fuient parce qu’ils sont tannés d recevoir des gaz lacrymogènes en pleine face lorsqu’ils manifestent pour crieur leur désespoir face èàa la fin ,à la corruption. Même les journalistes indépendants et les députés et des sénateurs ne sont pas épargnés par les bandits armés légalement pour assassiner impunément les enfants du peuple même des jeunes garçons des préadolescents comme vous l’avez lu en février 2015 dans les pages du journal communautaire Le Monde. Si vous suivez l’actualité, de ce qui se passe chez ces personnes qui sont mis en marge de la société haïtienne malgré qu’elles constituent une majorité de la population, vous avez sûrement entendu parler dans les médias sociaux sur Facebook par exemple que des haïtiens de milieux défavorisé sont obligés de se rendre en république dominicaine pour chercher de quoi manger et faire vivre leur famille à la sueur de leur front. Beaucoup d’entre eux sont pendu dans des arbres comme des chèvres ou des bœufs dans nos boucheries montréalaises. Ils sont battus et fouettés, voient leurs maisons brulées, leurs meubles et leurs biens pillés pour les décourager de rester en république dominicaine. Ce sont des gens qui comme ceux et celles qui prenne la chance d’embarquer sur des navires de fortune pour rejoindre les Bahamas ou la Floride, généralement prennent l’avion, quand leurs parentés ont assez d’argent, pour gonfler les rangs des demandeurs d’asile à Montréal, par exemple.
Un délai de six mois a été accordé par le gouvernement de monsieur harper à ces personnes de Montréal pour remplir une demande de résidence permanente pour motifs
«C’est difficile d’accepter que des gens puissent être renvoyés en Haïti pour une question de temps. Ce sont des gens qui vivent ici depuis des années, qui travaillent ici, dont les enfants vont à l’école», a confié madame Villefranche à s’est inquiété Mme Villefranche à Roxane Léouzon du Journal Métro dans son un article publié le 3 mai dernier sous le titre Délais trop courts pour des Haïtiens et des Zimbabwéens menacés d’expulsion
Dans cet article, la journaliste de métro nous apprend que la Maison d’Haïti a envoyé une quinzaine de dossiers à citoyenneté et immigration Canada et elle est toujours en train d’en traiter une centaine en mettant les bouchées doubles, en offrant le service de remplissage des formulaires de résidence permanent pour motifs humanitaires même le samedi.
Le problème est que ces demandes nécessiteraient chacune plus de 20 heures de travail. «Ils doivent écrire un argumentaire détaillé et soutenu par divers documents pour démontrer que leur vie est ici et qu’ils ne peuvent pas retourner en Haïti.», a expliqué Mme Villefranche à la journaliste de métro. La maison d’Haïti est débordée. Je demande à ceux et celles qui habitent Villeray St Michel Parc Extension et les environs de raconter leur odyssée dans les pages du journal communautaire Le Monde. Ces arguments pourraient aider les bénévoles et employés de la Maison d’Haïti à aller plus vite dans l’exposition de leurs cas à Citoyenneté et Immigration Canada.
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