Québec et les élections provinciales 2018 Par Céline Leduc

Québec et les élections provinciales 2018

DSCN1795page 4 OMHM-1030sept 2018 Frantz Benjamin

Par Céline Leduc

Tous les partis politiques ont une plateforme électorale ou une rhétorique qui veut nous vendre une idée pour avoir notre vote et nous représenter à Québec.

 Malheureusement, il y a très peu de politiciens qui représentent le peuple car personne n’écoute et n’agit sur les vrais enjeux de la société.  Les enjeux ne sont pas entre le fédéralisme ou la séparation du Québec.  Le problème n’est pas la laïcité ou la religion, ni même la langue.  Le problème, c’est la mentalité archaïque et désuète qui se sert de la rhétorique pour vendre l’idée de la supériorité des valeurs québécoises.   Ce ne sont pas des valeurs québécoises mais du copie/coller français.  Les vestiges du Code Noir se font sentir dans les communautés culturelles même si on voit des personnes de différents groupes ethniques et de différentes couleurs au Québec.  Le problème est la scolarisation et le manque d’éducation, l’appropriation culturelle et le manque de diversité dans le choix des héros et héroïnes culturelles.

Les chefs de parti, hommes et femmes, vendent la salade de leur parti et la culture ou les valeurs du Québec.  On dit qu’homme et femme sont égaux, sur papier oui, mais pas en réalité.  Il n’y a souvent pas d’équité salariale, par exemple.   Les femmes sont toujours, en général, sous le contrôle des hommes, tout même.  Elles se retrouvent minoritaires au parlement canadien ou dans parlements provinciaux.

À cause de la mentalité du Code Noir et du Code de Napoléon et des lois de la France, le système actuel abuse des enfants des minorités culturelles ou des Premières Nations, à la DPJ et dans certaines écoles de Montréal, par exemple.    On nous enseigne à nous détester à cause de nos différences de coiffures ou d’habillement, par exemple.  On nous enseigne souvent une version fautive de l’histoire-là ou Astérix est l’aïeul des africains et des premières nations.  Le super héros et le sauveteur est presque toujours blanc.

On appelle appropriation culturelle, le Black face, la tradition qui veut qu’une personne blanche joue le rôle d’une femme noire ou première nation, en se poudrant le visage en noir ou en rouge de façon caricaturale.  Au temps de Corneille ou Molière les hommes jouaient le rôle des femmes.  La raison est simple, la femme ne pouvait pas faire du théâtre. Impossible, elle ne pouvait pas comprendre, elle ne pouvait pas danser. Elle n’était pas assez forte.  Elle ne pouvait pas entrer en politique.  Elle n’était pas une personne ou un être humain. Aujourd’hui des hommes écrivent des livres comme Agaguk ou Robe Noire ou Kanata ou Slav et ils ne se rendent pas compte qu’ils répètent les erreurs du passé, parce qu’ils ont été scolarisés et non éduqués donc ils n’ont jamais appris à penser ou comprendre, mais à obéir, à suivre.

En tant que citoyen et non sujet assujetti et bafoué par les politiques coloniales et archaïques, on doit exiger des politiciens d’écouter et d’agir pour les citoyens et inclure des héros qui sont à l’écoute du peuple et représentatifs du peuple avec toutes ses caractéristiques. Que les femmes soient représentées à parts égales.  Qu’il y ait plus qu’une personne ou deux de minorités visibles parmi les 125 députés de l’assemblée nationale.

Être en politique veut dire SERVIR TOUT LE MONDE ET ACCEPTER LA DIVERSITÉ EN INCLUANT LES DIFFÉRENTES VOIX.



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