Les ennemis des droits de l’homme, Les États Unis font la leçon au Cameroun
Les ennemis des droits de l’homme, Les États Unis
Les ennemis des droits de l’homme, Les États Unis font la leçon au Cameroun. L’ambassade américaine au Cameroun a accusé de crime contre l’humanité les opposants au régime politique africain en place pour avoir manifesté avec des armes sans toutefois avoir tué personne.
Les États-Unis d’Amérique ont passé la majorité de leurs 244 ans d’existence à faire des guerres meurtrières de grande envergure. Le plus souvent, les victimes de leurs armes conventionnelles ou de destruction massive se comptent par des dizaines voire des centaines de milliers de personnes. On se souviendra toujours des victimes innocentes, d’Hiroshima et de Nagasaki, Il existe des milliers d’autres victimes, en Afrique, en Haïti, en Amérique latine en général dont on parle très peu parce ces pays sont appauvris et, pour des raisons inconnues, passent en second plan dans les nouvelles des grands médias occidentaux.
Aux États-Unis, des personnes comme Kenneth Oliver, aujourd’hui, âgé de 52 ans, ont été condamnés à la prison à vie, en Californie, pour des crimes non violents. Il a été relâché après avoir passé 23 ans en prison dont huit ans en isolement pour avoir eu en sa possession un ouvrage interdit de lecture. Cet ouvrage est le livre “Blood In My Eye,” écrit par George Jackson, cofondateur du gang Black Guerilla Family.
Les États-Unis se disent inquiets de la dégradation des droits de l’homme au Cameroun alors qu’ils ont tué 1 million en Irak où Ils ont fait une guerre préventive. Ils ont mené une politique qui a fait près de 400 mille victimes en Lybie. La France qui partage les inquiétudes américaines, a tué des dizaines de milliers de Bamiléké au Cameroun et des milliers d’arabes et de Kabyles en Algérie. Ils font fi du fait que, chaque année des noirs américains sont tués aux États-Unis parce qu’ils ont osé demander que leurs droits soient respectés ou tout simplement qu’une personne a jugé qu’ils avaient un comportement suspect. Ils oublient ou font semblant d’oublier que les États- Unis ont soutenu des régimes sanguinaires en Haïti, en république dominicaine, au Chili, au Brésil et ailleurs en Amérique latine.
Le partenariat entre les États-Unis et L’Arabie saoudite ignore les violations des droits de l’homme pour se concentrer sur la signature de contrats valant des milliards de dollars entre les multinationales américaines et la famille royale saoudienne. Le prince saoudien a ordonné de découper un journaliste en morceau mais on se tait pour aller le saluer et profiter de ses pétrodollars.
Le Qatar un pays où on bafoue le droit des travailleurs étrangers et des femmes est considéré par les dirigeants américains comme un pays ami. On passe sous silence les 200 milles civils victimes de la guerre au Yémen. Comment des personnes qui ferment les yeux sur ces crimes viennent donner des leçons au Cameroun.
Est-ce que Macron et Trump vont parler des droits de l’homme en Chine ou en Égypte? Devant la Chine et l’Égypte, le Cameroun fait pâle figure.
Les catalans ont dit qu’ils veulent leur indépendance. La répression sanglante qui s’en est suivi est passée dans les médias occidentaux comme un fait divers. L’Espagne est indivisible mais on peut s’ingérer pour diviser les familles les ethnies africaines le long de frontières créés en 1884 à Berlin, pour avoir des pieds carrés en Afrique. On peut se permettre d’entretenir des armées sécessionnistes et venir parler de droits de l’homme au Cameroun comme au Venezuela ou en Syrie.
La reine d’Angleterre est le chef d’état qui mène des démocraties anglaises et canadiennes depuis des centaines d’années mais quand il s’agit de chefs d’état noirs, on parle de dictateurs. En fait ils traitent de dictateurs des receleurs et des voleurs qu’ils ont mis en place pour financer des partis politiques aux élections françaises, par exemple. Léopold Sédar Senghor, Felix Houphouet Boigny ont joué le jeu
Zineb et Yahya Abdul-Aziz Jammeh :
CRÉDIT PHOTO, SEYLLOU
Le département d’État américain annonce des sanctions économiques contre Zineb Jammeh, l’épouse de l’ancien président gambien, Yahya Jammeh. Zineb est soupçonnée d’avoir aidé ou facilité la corruption pratiquée pendant les 22 ans de règne de son mari alors à la tête de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Ces mesures restrictives sont les dernières d’une longue liste depuis la chute de l’ancien président gambien, arrivé au pouvoir à la faveur d’un putsch.
La justice gambienne a estimé les biens gelés appartenant à Yahya Jammeh à 400 millions de dollars, environ 200 milliards de FCFA.
Les autorités gambiennes font état d’un parc de voitures de luxe, de 131 propriétés immobilières et de 88 comptes bancaires en Gambie et à l’étranger.
Fabakary Tombong Jatta, chef du parti de Yahya Jammeh, avait qualifié de mise en scène l’annonce de cette saisie définitive des biens de leur leader en exil.
Une villa de luxe aux États Unis est aussi l’objet d’une procédure judiciaire. La propriété est située dans la ville de Potomac, dans la périphérie de Washington D.C, la capitale fédérale américaine.
Les procureurs américains ont évalué la « somptueuse villa » à 3,5 millions de dollars, acquise, selon eux grâce à la corruption.
« Les États-Unis ne permettront pas à ceux qui commettent des crimes d’en tirer profit et nous allons rendre justice aux victimes aussi bien ici qu’à l’étranger », avait affirmé Robert Hur, procureur fédéral.
La plainte déposée aux États-Unis contre l’ancien dirigeant gambien indique qu’il aurait ouvert « plus de 100 comptes bancaires » pendant la vingtaine d’années qu’il avait passée à la tête de la Gambie.
Les États-Unis ont annoncé en 2017 des sanctions contre Yahya Jammeh pour des violations présumées des droits humains.
Si lui, sa femme et deux de ses enfants sont interdits de séjour sur le sol américain, il faut noter que ni M. Jammeh ni les membres de sa famille ne font encore l’objet de poursuites judiciaires aux États-Unis.
Les procureurs américains ont déposé une demande de saisie de ses avoirs auprès d’un tribunal fédéral de l’État du Maryland.
Yahya Jammeh, né le 25 mai 1965 à Kanilai, est un officier et homme d’État gambien. Au pouvoir à partir du 22 juillet 1994 après un coup d’État Il a dirigé la Gambie après avoir perdu les élections de 2017 et vit maintenant en exil en Guinée équatoriale.
Pour être dictateur il faut avoir tous les pouvoirs la monnaie, les armes. Il y a des sous-préfets en Afrique et en Amérique latine les vrais dictateurs sont en Europe ou plus clairement, en Occident. Le peuple noir les a en horreur. Les dirigeants qui aiment leurs peuples comme Salvador Allende, Thomas Sankara. Jean Bertrand Aristide, Laurent Gbagbo ou Mouammar Kadhafi ne durent pas longtemps au pouvoir ou connaissent une fin tragique.
Ernest Ouandié, né en 1924 à Badoumla (arrondissement de Bana, région de l’Ouest du Cameroun), mort fusillé le 15 janvier 1971 à Bafoussam a donné sa vie pour l’Afrique qu’on veut diviser en anglophone et francophone au lieu de dire anglophile et francophile.
Le pays qui a dévasté le Vietnam. La voix de l’Amérique, son porte-parole international a fait silence sur cet événement.
Sarkozy ou Hollande gauche, droite, sont au service de Wall Street ou de la haute finance internationale, les multinationales, pétrolières, gazières, minières, alimentaires. Voter en Occident sert à peu de chose. Il faut faire plaisir aux multinationales. Des fois comme en novembre 2020, cela a valu la peine car il fallait se débarrasser d’un président américain corrompu à la moelle et raciste qui voulait infiltrer toutes les institutions américaines par des membres de sa milice suprématiste blanche radicale
50 ans au pouvoir au japon ont mené à la stabilité pour démembrer le système néocolonial de la démocratie bourgeoise. Les alliés préférés des pays occidentaux sont des pseudos démocrates qu’ils installent pour leur permettre de piller les ressources naturelles des peuples en échange de fermer les yeux sur leurs actes de banditisme et de corruption en maintenant les ressortissants du pays pillé dans l’ignorance et la pauvreté crasse. Si un dirigeant du tiers monde ose réclamer le droit de créer sa propre monnaie ou de diriger son propre armée, il est écarté du pouvoir on le tue par des Alexandre Pétion ou des Blaise Compaoré interposés.
Les gilets jaunes en France, sont la preuve que le peuple en Occident n’a que le pouvoir de voter pour l’une ou l’autre des personnes choisies par l’élite financière internationale pour diriger leurs affaires.
Kemi Seba en brulant le franc CFA met en lumière les vrais et les faux cons. Une loi qui protège une monnaie coloniale est une loi illégale, ultra vires. Une monnaie qui fait honte à l’humanité. De Gaulle était dans l’illégalité quand il a fait la résistance.
La France a démantelé la légalité royale,
Les États-Unis étaient dans l’illégalité quand ils ont fait la révolution américaine.
Qui est l’état voyou? Who is the shit hole country?
On enlève un président d’un pays indépendant et pour le pendre, on a envoyé un noir Colin Powell pour faire le sale travail. On parle de corruption au Venezuela alors que l’on ferme les yeux sur les exactions du Brésil protégé par l’élite financière internationale. Pourtant la déforestation amazonienne a des répercussions catastrophiques sur les changements climatiques qui causent des ouragans et d’autres phénomènes climatiques qui ravagent les côtes de la Louisiane de la Floride et de la Caroline chaque année. Il semble que les intérêts de la haute finance internationale sont plus importants que les vies des simples citoyens américains.
Au Venezuela, on confisque l’argent d’un président progressiste pour le donner à un voyou du nom de Gaido qui s’autoproclame président.
Quand les soldats de l’ONU violent les chèvres des paysans des pays noirs, violent leurs enfants, les medias en parlent pas ou très peu. 100 mille français marchent chaque samedi en France on n’en parle pas.
Laurent Gbagbo, président élu de la Côte d’ivoire a été enlevé comme on l’a fait en 2004 pour le président Jean Bertrand Aristide qui a osé fêter le 200e anniversaire de l’indépendance de son pays. Sauf qu’il n’a pas été traîné devant la CPI comme cela a été le cas pour le président Laurent Gbagbo. Il n’avait pas d’opposants sinon que les bandits sous les ordres d’un trafiquant de drogue notoire, Guy Philippe, travaillant sur les ordres du département d’état américain, selon ses dires.
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