La Perle retrouvée le 20 septembre 2017

Céline Leduc

 

 

Les héros de la révolution d’Haïti les réfugiées et les monuments de la Perle retrouvée coin 20e avenue et Crémazie à Montreal

 

 

Un héros ou une héroïne doit représenter et inspirer le peuple. Ce sont des femmes ou des hommes de grand courage qui, très souvent, se rebellent et exigent justice. Ils se rebellent contre les esclavagistes, les dictatures et l’oppression.  Ces vrais héros sont souvent emprisonnés et même lâchement tués.  Ils sont caricaturés comme des vilains, des mécréants trop souvent envoyés aux oubliettes, pour faire peur au peuple afin de les contrôler en les terrorisant. En réalité se sont de vrais libérateurs de tout le monde.

 

Il y a un mouvement qui prend de l’ampleur à travers le monde la libération spirituelle et intellectuelle des gens qui furent des esclavages physiques, intellectuels et spirituels des colonisateurs esclavagistes.  Les descendants des deux camps les descendants des esclavagistes qui veulent la veulent liberté et les descendants des esclaves libérés demandent et exigent que certains symboles de cet ère honteuse soient retirés de la place publique et relégués aux livres d’histoire et les musées. Ces vestiges d’une période déshonorante causent de l’amertume dans les communautés de descendance africaine car les esclavagistes sont perçus comme héros vainqueur chez certains descendants des européens.

 

En Amérique du nord, il y a peu de monuments qui honorent les libérateurs les vrais héros qui sont de descendance africaine et qui ont œuvré à l’abolition de l’esclavage et à la liberté.

 

La province de Québec qui a connu l’esclavagisme à cause de Louis XIV et son Code Noire a, à St Armand, une plaque pour rappeler que cet garantissait la liberté aux prisonniers africains évadés du Sud depuis les années 1600  et une plaque pour honorer la mémoire de Marie Joseph Angélique dans le Vieux Montréal. Marie Joseph Angélique a été accusée d’avoir brulé la maison de sa geôlière la veuve, de l’esclavagiste de Francheville, Thérèse de Couagne

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Grâce à la communauté haïtienne et à leurs amis québécois, nous avons à Montréal à la Perle Retrouvée des monuments et des bustes de héros et héroïne de la révolution qui a commencer en Ayiti mais qui est internationale dans son ampleur et son importance.

 

La révolution française donne le slogan « Liberté fraternité égalité » c’est-à-dire la fin de la période impériale et du clergé en séparent le pouvoir politique et la religion.  Par contre la France n’abolit pas l’esclavage, ni la colonisation et ne libère pas les femmes.  Un Etat religieux devient laïc.  Par contre Ayiti, terre ainsi nommée par les premières nations Tainos, rebaptisée sous le nom d’Hispaniola par Christophe Colomb, puis Saint-Domingue par les français, devient l’empire d’Haiti en 1805 après que les prisonniers africains se soient révoltés et chassés leurs bourreaux de l’île.

 

Selon l’article 1 de La Constitution de 1805 d’Ayiti écrite par l’empereur. Dessalines et ses compatriotes.

 

Le peuple habitant l’île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l’univers, sous le nom d’Empire d’Haïti.

 

Article 2.

L’esclavage est à jamais aboli.

 

Article 3.

Les citoyens haïtiens sont frères entre eux ; l’égalité aux yeux de la loi est incontestablement reconnue, et il ne peut exister d’autre titre, avantages ou privilèges, que ceux qui résultent nécessairement de la considération et en récompense des services rendus à la liberté et à l’indépendance> (http://mjp.univ-perp.fr/constit/ht1805.htm)

 

Les monuments et les bustes de La Perle Retrouvée honorent les héros : M. Toussaint Louverture, M. Jean-Jacques Dessalines, M. Alexandre Pétion, Mme Catherine Flon, Mme Sanite Belair, Toussaint Louverture. Jean-Jacques Dessalines, Mme Catherine Flon à cousu le drapeau du champ de bataille en 1803 à Arcahaie avec la devise du pays écrite comme le montre l’image ci-contre.

libète

 

Le 20 septembre on célèbre l’anniversaire de naissance de l’empereur Dessalines qui déchira le blanc du drapeau français pour donner à l’armée de libération son drapeau de champ de bataille. Par la suite l’empereur et ses généraux remplaceront le bleu par le noir pour signifier l’union des noirs et des métis sur le champ de bataille.



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