SAGESSE OU DÉLIRE ?
Combien d’entre vous se considère travailleur autonome ou chef d’entreprise ?
Combien d’entre vous ne connaissez pas la différence ?
Ben, je ne suis pas ici pour partager des définitions, par contre, je souhaite vous éclairez sur cette différence avec une petite métaphore.
Voici les trois singes de sagesses
Le symbole d’origine asiatique constitué de trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième la bouche et le troisième les oreilles…comme dans l’image ici haut.
Ils forment une sorte de maxime picturale : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal ». Apparemment, celui qui suit cette maxime, lui arrivera que du bien.
Pas mal comme conseil de vie ! Par contre, puisque je ne suis pas coach de vie mais coach d’affaires, parlons plutôt d’astuces qui nous permettront de mettre de côté nos immaturités d’entrepreneurs : ces choses que nous ne voulons pas voir, dire ou entendre et qui ne nous permettent pas d’aller vers l’avant avec sagesses en ce qui concerne nos projets d’affaires !
1. Le singepreneur qui couvre ses yeux :
Est-ce que vous fermez les yeux sur la pauvre performance de votre équipe ou votre climat organisationnel qui laisse à désirer ? Saviez-vous que les deux sont fortement reliées et que généralement parlant, ils sont les conséquences d’un manque de leadership efficace de la part du chef de l’entreprise ?
Pensez-y : si vous vous engagez vos employés dans la mise en actions des objectifs de votre équipe, si vous encouragez les discussions ouvertes et le partage de nouvelles idées et solutions, si vous vous rendez accessible et modelez des comportements professionnels ainsi qu’une attitude positive, que ce passeras-t-il ?
Ce même savoir-être et faire transformera sans aucun doute l’ensemble de votre équipe : augmentant ainsi la motivation et le rendement de vos employés.
De plus, en vous engageant davantage dans votre entreprise et ce, avec un style de leadership à la fois collaboratif et affirmatif, cela vous permettra en tant que chef d’entreprise d’observer et de cibler où et avec qui vous avez besoin d’investir plus de temps à former et ce, pour assurer des résultats organisationnels digne de votre mission. Arrêter d’être un de ces patrons aveugler par leur médiocrité et ouvrez vos yeux au monde de possibilités qui fera de votre équipe et de votre entreprise un compétiteur à ne pas négliger !
2. Le singepreneur qui couvre sa bouche :
Permettez-moi de partager un autre petit secret. Saviez-vous pourquoi les coaches d’affaires sont parmi les chefs d’entreprise les plus heureux en comparaison à bien d’autre ? Eh bien, tout simplement parce que, et ironiquement, ils investissent autant que leur client dans leur propre encadrement et formation professionnel et ce, avec des coaches et des consultants aussi, si non plus expérimentés qu’eux. Oui, voilà mon secret et devinez quoi ? Il pourrait être le secret qui propulse votre entreprise au prochain niveau !
À première vue, cela peut vous paraître opportuniste de ma part, par contre considérons le retour d’investissement.
Dans l’enquête mondiale de la Fédération International des coaches, les firmes Price Waterhouse Cooper et Association Resources Centre Inc., ont établi un retour sur investissement moyen de 787% pour ce qui est du coaching d’affaires. Sur une base personnelle, ce retour a été de 456% et sur une base corporative, de 1150%. (Source : ICF Global Coaching Client Study, Juin 2009)
Investissez donc en vous-mêmes ainsi que votre équipe et soyez sûr de récolter des résultats exceptionnels !
3. Le singepreneur qui couvre ses oreilles :
Laissez-moi vous dire quelque chose que vous ne voulez pas entendre, mais devez. Vous êtes votre propre pire ennemi en ce qui concerne le développement d’une entreprise prospère. La majorité des chefs d’entreprise ne prennent pas le temps de concevoir une stratégie : ils bondissent d’idée en idée sans prendre le temps d’y réfléchir (faire le pour ou le contre), ils engagent des employés en désespoir de cause, sans établir des procédures d’embauche appropriées, ils travaillent sur la surface de l’entreprise et non pas sur la profondeur de leur entreprise et, ils ne parviennent généralement pas à planifier pour de tel transitions telles qu’une expansion, une saison sèche ou même la relève.
Si c’est votre cas, vous êtes vouée à l’échec : ne pas planifier votre stratégie commerciale (marketing et ventes), la formation de votre équipe ou pire encore, ne pas établir une base financière solide avant de catapulter votre entreprise vers de nouvelles aventures, sont tous des signes derrière de bonnes intentions investis de la mauvaise manière. Ne sabotez pas vos efforts : appliquer une diligence raisonnable, faite vos recherches, développer vos plans d’action !
Écrit par :
Yasmina E. Jimenez
Coach d’affaires et Fondatrice de
MON ATELIER
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