La campagne “MOI AUSSI”

La campagne “MOI AUSSI” arrive à Montréal. Des femmes divulguent les noms de leurs agresseurs sexuels dans le milieu du travail notamment.

 Des hommes doivent démissionner ou sont mis à pied sur la parole d’une ou de plusieurs femmes

Ces femmes sont souvent des victimes d’agressions sexuelles calculées car certaines victimes ont reçu des contrats en échange de faveur sexuelle et exercent une carrière dans les médias ou les films suite à ces actes sexuels.  Elles n’ont pas parlé, de peur de perdre leur job ou le job convoité.  Oui, il y a eu agression sexuelle mais leur silence était calculé. Ces femmes ont été manipulées par des hommes et elles les ont manipulés avec du chantage.  Tu me donnes le contrat et je garde le silence.

Hommes et femmes du milieu du travail le savaient.  L’agresseur avait une réputation mais tout était caché à cause de sa célébrité.   Il était une star, un faiseur de stars.   L’argent était l’hameçon pour attirer ces jeunes femmes ou parfois ces jeunes hommes et jeunes filles.    .

 

Par contre, des femmes des Premières Nations ou de descendance africaine qui n’ont rien à gagner sont ignorées par les médias conventionnels.  Quand des policiers les agressent sexuellement, souvent, les journalistes les ignorent et si elles parlent d’agression sexuelle, on culpabilise leurs hommes dans les réserves ou chez eux en ville.

Parlons d’agression sexuelle ouvertement en incluant tous les agresseurs : le clergé, les policiers, les personnes en autorité, les avocats, les juges, les stars de la radio, des films, de la chanson, les soldats, les médecins par exemple.

Oui, en tant que femme on doit parler s’il y a agression soit verbale ou sexuelle. Oui, nous devons partager nos expériences et identifier ces hommes qui doivent faire face à la justice.

Au Québec, les femmes en politique se félicitent de faire un bon travail, ouvrent des lignes téléphoniques pour que plus de femmes aient la possibilité de se plaindre ou d’accuser un ou plusieurs hommes.

Plus de mille femmes de premières nations du Québec et du Canada sont disparues ou tuées.  Certaines ont disparu depuis les années 1960, rien n’a été fait pour que justice leur soit rendue.

Qui les agressent et les tuent ?

En 1990, j’étais à la cour lors de l’enquête du coroner, l’affaire Caporal Marcel Lemay, comme journaliste pour une radio communautaire.  Tout le monde devait se faire fouiller pour raison de sécurité au cas où une arme blanche ou un fusil serait caché. Des femmes Mohawks ont été agressées sexuellement parce que certains policiers faisaient des gestes à caractère sexuel avec le bâton entre les jambes des femmes.  Des journalistes suivaient les femmes des premières nations dans les toilettes accompagnées de police et caméraman.  Des hommes ouvraient la porte de la toilette des femmes pour harceler et humilier les femmes, pas un journaliste n’en parle.

J’étais là ! Je suis de descendance européenne.  J’ai vu, j’ai subi et je parle.   Je peux dire « MOI AUSSI ». Qui va me croire ? Où est ma preuve ?  Ma parole et celle des autres femmes agressées.

Les femmes de descendance européenne doivent, crier au viol, dire NON très fort, et appuyer les autres femmes. Croyez la femme des premières nations ou celle de descendance africaine même si leurs agresseurs disent elles étaient gelées ou saoules.

En cas de viol, rendez-vous immédiatement à l’hôpital puis, téléphoner à la police.

 



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