Exposition bénéfice 100% original : l’art imprimé au cœur des fêtes

Montréal, le 25 novembre 2025

Par Mélissa Jean-Baptiste

Promouvoir la diffusion en art imprimé, la production et la recherche-création de l’art imprimé. Voilà la mission du centre d’artistes autonome en art imprimé qui a été fondé par Claire Lemay et Johanne Proulx en 1992. Afin de permettre au grand public et aux esthètes de faire l’acquisition d’une œuvre d’art à faible coût et de trouver chaussure à son pied, l’équipe organise depuis 2001 une exposition bénéfice. Cette année, elle s’intitule 100% original,  se tiendra du 28 novembre au 20 décembre 2025 et mettra la pluralité de l’avant en présentant plus de 25 œuvres d’artistes.

Sur cette photo, la coordonnatrice, Marie-Soleil Fortier. Crédit Photo : Marie-Soleil Fortier.

Un pour tous

Souhaitant rendre l’art accessible au plus grand nombre, des œuvres marouflées ont été ajoutées à leur offre de service, suivi des œuvres sur papier. Cependant, comme l’encadrement peut s’avérer dispendieux, l’équipe du Zocalo a d’abord songé à vendre également des objets d’arts imprimés l’an dernier. Cette idée s’est concrétisée cette année avec l’arrivée du temps des fêtes et leur volonté de faire plaisir à autrui. Cet esprit rassembleur a charmé Marie-Soleil Fortier qui y occupe le poste de coordonnatrice depuis 2024.

« Ayant un intérêt pour le milieu culturel, une soif de créativité et aimant les défis, Zocalo correspondait exactement à ce que je recherchais », explique madame Fortier.

Unique en son genre

Comme il s’agit d’un projet rassembleur et que les centres d’artistes dépendent en partie du financement reçu, en mettant en place des soirées bénéfices, Zocalo souhaitait répondre à deux besoins : rassembler la communauté et mobiliser leurs membres pour contribuer à la pérennité du centre. La coordonnatrice, Marie-Soleil Fortier, dénote qu’il s’agit du seul centre d’art imprimé situé en Montérégie ce qui permet de faire rayonner la région et à faire reconnaître son identité à toutes les échelles. Bien qu’elle soit disponible par impression numérique, gagne en popularité et  favorise la production de livres d’artistes l’art imprimé a longtemps été mal perçu et non reconnu à sa juste valeur dans le milieu culturel, car c’est un art reproductible.

« Grâce à l’art imprimé, nous pouvons constamment réactiver les savoir-faire traditionnels tel que l’eau-forte et les jumeler avec nos équipements récents ce qui démontre une belle dualité avec la modernisation et son authenticité. Nous avons une expertise qui est réellement unique ce qui pourrait intéresser plusieurs artistes. Nous faisons également partie d’une communauté de centres d’artistes complémentaires, chacun ayant leurs particularités. Nous sommes d’autant plus très intégrés dans le milieu montérégien. Chez Zocalo, l’humain est au centre. Pour moi, sa pérennité est donc une évidence et Zocalo en vaut le détour », nomme la coordonnatrice.