La natation est une activité phy- sique aux nombreux bénéfices, même pour les personnes qui la pratiquent occasionnellement. L’un des avantages les plus im- portants est le fait que la grav- ité est grandement réduite dans l’eau. Cela allège l’impact sur le corps (donc sur les articulations) pendant la pratique de la nage. Cela réduit également à 10 % le poids du corps du nageur qui se sent léger comme une plume.
C’est pour cette raison que la natation est fortement recom- mandée aux personnes atteintes de problèmes de santé tels que l’arthrose, l’arthrite, ou encore les maux de dos. La réduction de la gravité et la sensation de diminu- tion du poids dans l’eau permet- tent de bouger plus facilement et réduisent les douleurs. Ces per- sonnes peuvent donc continuer à pratiquer une activité physique tout en améliorant leur état de santé.
Quelles sont les blessures les
plus fréquentes?
La natation est un sport qui pro- duit peu d’impact sur le corps. De ce fait, les blessures les plus cou- rantes sont principalement dues à la répétition des mouvements et non à un traumatisme. On appelle ces blessures « des blessures de surutilisation ». Elles se manifest- ent par des douleurs graduelles qui perdurent à long terme.
Les épaules (39 %), le dos (16 %) et les genoux (13 %) sont les par- ties du corps les plus sollicitées pendant la nage, ce qui les rend plus à risque de blessures. Il est cependant important de noter que ces statistiques se rapportent prin- cipalement au milieu compétitif.
L’épaule est l’articulation la plus mobile de notre corps. Cependant, la forme des os la rend particulière- ment sujette à devenir instable, surtout lorsqu’il s’agit d’effectuer de grands mouvements de rota- tion à répétition. C’est d’ailleurs pour cette raison que les douleurs à l’épaule sont fréquentes en na- tation.
Les douleurs à l’épaule: causes et symptômes
Le crawl, le papillon et le dos crawlé utilisent généralement tout le mouvement du bras de façon répétée. La répétition de ces mou- vements peut mener à ce qu’on appelle une hypermobilité de l’épaule. L’hypermobilité est car- actérisée par une augmentation du mouvement due à un relâchement de certains ligaments.
Habituellement, elle ne provoque pas de symptômes désagréables et n’est pas considérée comme une pathologie en soi. Avec le temps et les stress répétés, toutefois, ce- tte hypermobilité peut provoquer une instabilité de l’articulation. Dans ce cas, l’épaule a tendance à « glisser » plus souvent à cause du manque de stabilité des liga- ments. Ce glissement peut irri- ter des structures autour de l’os
de l’épaule (des tendons ou une bourse). Avec une pratique sou- tenue de la natation, l’hypermo- bilité peut mener à un syndrome d’accrochage (coincement de ten- dons dans l’épaule), des tendinites (inflammation d’un tendon) ou des bursites (inflammation d’une bourse).
Il est important de savoir que 30 % à 40 % de la population présentent une hypermobilité de l’épaule. Une impression de fragilité des épaules, des craquements, une sensation que l’épaule est lâche ou encore des douleurs fréquentes sont autant de symptômes qui peu- vent signaler une hypermobilité de l’épaule. Ces personnes sont donc plus à risque de souffrir de douleur puisque les articulations de leurs épaules peuvent devenir instables.
Les symptômes d’un problème à l’épaule se manifestent rarement par un manque de force, mais plutôt par la fatigue. Le premier signe de fatigue à l’épaule est couramment appelé le « drop el- bow ». Il est visible lorsque le bras est à l’extérieur de l’eau, le coude est alors à la même hauteur que la main lors de la phase de recouvre- ment au lieu d’être bien haut dans les airs.
D’autres symptômes peuvent également être ressentis:
- Un craquement au quotidien (pas seulement pendant l’activité).
- Une sensation d’inconfort
- Une sensation de chaleur sur le côté ou l’avant de l’épaule.
- Une douleur franche et aiguë se révèle souvent un signe d’insta- bilité. Soulever des objets, attein- dre des objets placés en hauteur, s’attacher les cheveux et même soulever un sac deviennent alors des gestes douloureux.
QUEL EST LE RÔLE DU CHI-
ROPRATICIEN?
Le chiropraticien peut effectuer une analyse biomécanique spéci- fique à la nage. Suite à celle-ci, il établira un plan de traitement en fonction de votre diagnostic. À la discrétion du chiropraticien, on retrouve dans les traitements
: des ajustements cervicales et thoraciques, des mobilisations de l’épaule, du travail musculaire de la coiffe des rotateurs et du cou, du taping, des conseils afin d’adapter sa technique de nager et un plan d’exercices ciblant les lacunes bi- omécaniques de l’épaule.
Source: https://chiroimpact.ca/
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