Il est né le 9 août 1930, à Montréal, Québec et décédé le 1er juin 2015 à Montréal. Ses enfants se nomment Isabelle Parizeau et Bernard Parizeau. Il a été l’époux de Lisette Lapointe de 1992 à 2015. Auparavant, il avait été l’époux d’Alice Parizeau de 1956 à 1990. Ses Parents se nommaient Germaine Biron, Gérard Parizeau. Il a été ministre des Finances du Québec de 1976 à 1984, puis le 26e premier ministre du Québec du 26 septembre 1994 au 29 janvier 1996.
Gérard Parizeau, son père, était un homme d’affaires, grand assureur, historien et sa mère Germaine Biron a sûrement contribué à faire de lui l’homme sympathique et vif d’esprit qu’il était. Jacques Parizeau est aussi l’arrière-petit-fils de Damase Dalpé (en), dit Parizeau, député à l’Assemblée législative du Québec de 1892 à 1897.
Enfant, il est élève au Collège Stanislas de Montréal, où il reçoit une instruction donnée par des professeurs français laïques, et s’implique dans le scoutisme.
Jacques Parizeau obtient d’abord un diplôme des Hautes études commerciales de Montréal, où le professeur François-Albert Angers fut son mentor. Il est diplômé ensuite de l’Institut d’études politiques de Paris et de la Faculté de droit de Paris, Jacques Parizeau obtient aussi le titre de PhD de la London School of Economics, titre qu’il partage avec d’autres canadiens illustres comme Pierre Trudeau et Kim Campbell, ex-premiers ministre du Canada.
Partisan de l’intervention de l’État dans l’économie, il fut un des conseillers les plus influents du gouvernement du Québec durant les années 1960, joua un rôle-clé en coulisses pendant la Révolution tranquille, notamment dans le financement et la nationalisation de l’électricité en négociant entre autres un emprunt de 300 M$ à New-York en 1963. Il s’est impliqué dans la création du Régime des rentes du Québec en 1965. Il fut conseiller économique auprès des premiers ministres des partis successifs au pouvoir, dont : Jean Lesage du Parti libéral du Québec et Daniel Johnson père de l’Union nationale et l’un des principaux acteurs de la création de la Société générale de financement (SGF) en 1962 et de la Caisse de dépôt et placement du Québec(CDPQ) en 1965. En cinquante ans, la caisse de dépôt et de placement du Québec a accumulé un actif de 225,8G$. Comme l’a dit Jean-Claude Sicaire, ancien président directeur général de l’institution, rapporté dans un article du 2 juin 2015 de Carl Renaud sous la rubrique Nouvelles/argent, la Caisse a accumulé un actif a souligné solide de l’économie du Québec. L’actuel président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, a souligné que la caisse a remis à ses déposants des rendements de 8,6% par an pendant cinquante ans tandis qu’il a investi au sein de milliers d’entreprises.
À titre de haut commis de l’État, il a donc été intimement lié à plusieurs des initiatives-phare de la Révolution tranquille dont l’abolition du monopole des syndicats financiers torontois sur l’émission des obligations du gouvernement du Québec.D’abord en faveur du fédéralisme canadien, Jacques Parizeau prend graduellement conscience de la situation économique du Québec, de la possibilité que celui-ci s’affranchisse du reste du Canada et acquiert une plus grande autonomie sur la scène politique mondiale et au sein des ensembles économiques multinationaux. Il devient ainsi souverainiste en 1967 sur le train qui le mène à Banff pour y prononcer une conférence4 et se joint au Parti québécois le 19 septembre 1969.
Sous la bannière de ce parti, Jacques Parizeau est d’abord candidat défait aux élections générales de 1970 et de 1973. Il est élu député de la circonscription de L’Assomption aux élections de novembre 1976 et devient ministre des Finances, poste qu’il occupera jusqu’en 1984. Parizeau joue un rôle important dans le référendum de 1980 au Québec, défendant la proposition du gouvernement péquiste pour la souveraineté-association, c’est-à-dire la souveraineté politique du Québec assortie d’une association économique avec le Canada.
Lors de son passage de huit ans au poste de ministre des Finances du Québec, il a été l’architecte de la politique économique du gouvernement de René Lévesque. Il a présidé à l’émergence d’un capitalisme québécois francophone de descendance européenne qui constituent, aujourd’hui, plus de 80% de la population du Québec. Il l’a réalisé en instaurant notamment le Régime d’Épargne-Actions en 1979. Ce régime, qu’il a mis en place, a permis la création du Fonds de solidarité de la FTQ dont l’actif atteint maintenant 10,5G$. Il a aidé à grandement amélioré les résultats économiques de Grandes entreprises québécoises comme Cascades des frères Bernard, Laurent et Alain Lamarre, Bombardier, Groupe CGI, Metro, Quebecor, Alimentation couche-tard dans les années 80. Il a contribué à bâtir l’économie du Québec qui occupe une place honorable à l’échelle internationale.
Le Régime épargne-Action a permis au Québécois d’acquérir le réflexe d’investir en bourse puisqu’il leur offre un incitatif fiscal en retour.
Jacques Parizeau a aussi guidé le Québec au cours de la récession du début des années 1980 et imposé des réductions de salaire temporaires aux employés de l’État, un facteur qui a contribué à la défaite du Parti québécois à l’élection générale québécoise de 1985.
Premier ministre
Le 12 septembre 1994, Jacques Parizeau mène le Parti québécois à la victoire électorale, formant un gouvernement majoritaire et devenant premier ministre du Québec. Parizeau promet de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec.
En tant que premier ministre, il est l’artisan du référendum du 30 octobre 1995 qui a rejeté par une faible marge le projet souverainiste dont il s’est fait le défenseur indéfectible depuis son adhésion au Parti québécois en 1969. La date du référendum est fixée au 30 octobre 1995. L’appui à la souveraineté se situe d’abord à environ 40 % dans les sondages d’opinion. À mesure que la campagne avance, toutefois, les appuis à l’option du « Oui » augmentent. Malgré cela, l’option souverainiste finit par plafonner, devant quoi Parizeau, sensible aux pressions pour qu’il s’adjoigne les services de Lucien Bouchard, le populaire chef du Bloc québécois (au fédéral), nomme celui-ci « négociateur en chef » du Québec advenant la victoire du « oui ». Ce faisant, Jacques Parizeau accepte de jouer un second rôle pour la suite de la campagne.
La nuit du 30 octobre, le Québec s’approche, à quelques milliers de votes près, de l’indépendance, mais le « non » l’emporte par 50,6 % des voix. Le soir de cette défaite, le court discours de Jacques Parizeau comporte quelques phrases amères au sujet de « l’argent et des votes ethniques ». Parizeau parle de « Nous », c’est-à-dire les francophones de descendance européenne qui ont voté « oui », déclarant que ce groupe majoritaire, pour la première fois, n’avait plus peur de l’indépendance politique.
Chefs d’État diplômés de London Economics school
• Errol Walton Barrow (1920-1987) – Premier ministre de la Barbade, 1962-1966, 1966-1976, 1986-1987
• Marek Belka (né en 1952) – Premier ministre de la Pologne, 2004-actuellement
Maurice Bishop (1944-1983) – Premier ministre de Grenade (1979-1983)
• Kim Campbell (né en 1947) – Premier ministre du Canada,
Juin-Novembre 1993
• Eugenia Charles (née en 1919) – Premier ministre de la République dominicaine, 1980-1995
• John Compton (né en 1926) – Premier ministre de Sainte-Lucie, 1964-1979, février-juillet 1979 et 1982-1996
• John F. Kennedy (1917-1963) – Président des États-Unis d’Amérique 1961-1963
• Jomo Kenyatta (1891-1978) – Premier président du Kenya, 1964-1978
• Mwai Kibaki (né en 1931) – Président du Kenya, 2002-2013
• Hilla Limann (1934-1998) – Président du Ghana, 1979-1981
• Michael Manley (1924-1997) – Premier ministre de la Jamaïque, 1972-1980, 1989-1992
• Kwame Nkrumah (1909-1972) – Premier Président du Ghana, 1960-1966
• Jacques Parizeau (1930-2015) – Premier ministre du Québec, 1994-1995
• Percival James Patterson (né en 1935) – Premier ministre de la Jamaïque, 1992-actuellement
• Navinchandra Ramgoolam (né en 1947) – Premier ministre de Maurice, 1995-2000, 2005-actuellement
• Seewoosagur Ramgoolam (1900-1985) – Premier ministre de Maurice (1961-1982)
• Veerasamy Ringadoo (1920-2000) – Premier président de Maurice, Mars-Juin 1992
• Pierre Trudeau (1919-2000) – Premier ministre du Canada, 1968-1979, 1980-1984
• Sylvanus Olympio (né en 1902) – President du Togo (1960-196
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